Healthtech: health will always be a priority, even in these uncertain times

Bruno Montanari, Partner at Seroba, was asked to take part in an interview with French magazine, Biotech Finances, discussing the future of Healthtech during these uncertain times.

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“Le futur gouvernement soutiendra-t-il autant l’environnement des startups?”

“Les difficultés de financement touchent en priorité les sociétés qui interviennent dans les domaines les plus concurrentiels, en cancérologie, par exemple, ou les entreprises les plus précoces, souffrant d’un manque de datas voire de résultats pas suffisamment convaincants pour justifier leur série A ou B. Pour celles-ci, ce contexte impose des options parfois moins avantageuses en termes de valorisation ou de conditions de liquidations préférentielles, à défaut d’un syndicat d’investisseurs fort, dès le départ”. La période offrant des opportunités d’investissement dans des projets plus aboutis, Seroba vient de participer à l’opération d’extension de financement de série B de la société VICO (11,5 M€ sur un total de 65,8 M€), qui développe, en phase clinique, un nouveau traitement contre la maladie de Huntington. Dans le domaine de la radiopharma en cancérologie, le fonds a cédé le canadien Fusion à Astrazeneca, pour 2,4 Mds$, au mois de mars. “Nous suivons également de près les innovations dans l’édition génomique.”

En revanche, le secteur des dispositifs médicaux semble toujours à l’arrêt. “Après la consolidation ces quinze dernières années, les acquéreurs potentiels se montrent beaucoup plus sélectifs, avec des maturités encore plus tardives : en phase clinique, voire de commercialisation, alors que nous continuons à étudier des dossiers au stade préclinique, dans le secteur des biotechnologies”, ajoute le spécialiste.
Alors que la reprise pointe le bout de son nez, l’incertitude politique en France pourrait néanmoins provoquer un nouvea ralentissement. « Le futur gouvernement soutiendra-t-il autant l’environnement des startups ?”, s’interroge Bruno Montanari. “Si ce n’est pas le cas, on peut craindre le pire pour les nombreuses sociétés qui dépendent des subventions publiques et du crédit d’impôt recherche… ”